Smet en paix

Johnny tire sa révérence. Claqué un demi smic et plus pour l’offrir à mon vieux à Bercy avant qu’il ne soit trop tard. Le patrimoine national ca douille, en prolo’. Le fric finira en paradis bobo comme d’hab’. Appelé le dady hier, pas de réponse. Un pressentiment où l’histoire se noue, de ces liens intemporels et ancrés pour toujours au coeur. A baver ou hurler selon. Toute la musique que j’aime…

https://carnetsauvages.wordpress.com/2017/12/06/quelque-chose-en-nous/

Brusque

La mort devant soi dans le metro. Une fille à terre, glaçant. La tête rasée de la chimio’, ses larmes en panique, les jambes tétanisées et tremblantes. Des proches pour l’accompagner, un agent attendant les secours également, le regard triste et conscient d’une fin de vie certaine, comme désabusé. Le feu de l’horizon se déploie, ce soir elle ne sera plus là.

Regret

Pour moi les fleurs c’est trop tard, si ce ne sont celles de la nature. Fallait (moi) lui offrir le soleil en fin de vie, un deambulateur a minima. Pas réussi au milieu de tant de problematiques mal venues à l’imposer collectivement au monde médical.

Par contre dans le respect et remerciement evidemment de qui offre des fleurs, d’autant que c’est d’un amour et pensée(s) reliés entre la/les proches et Maman.

Transboréal

Je ne pourrai pas te parler en cette vie depuis l’espace. Le ciel porte ton image parfois. Tu aimais les tempêtes. La larme à les entendre en famille, si heureux et uniques en ce moment d’élévation. La science avance, et tu es déjà ailleurs, comme nous le serons à la suite. Un peu de volley toujours ici, quelques expos et bons restos au mieux. Tu aurais adoré continuer avec nous, en ce monde si dur et merveilleux à la fois. Je t’embrasse Maman, à te sentir influencer le temps ou les événements, si petites soient-elles ces vibrations de l’au delà. Les premiers voyages humains autour de la Terre étaient de ton époque. Espérons les prochains intergalactiques et trans-dimensionnels pour se retrouver autrement. Nous restons liés à jamais, de part le passé, nos êtres éparpillés, et l’immensité pour rêver. J’aimerais bien renaître à notre attachement affectif si essentiel comme universel, connectés d’un téléphone à des câlins maternels. Murakoze, ti amo. *

https://www.youtube.com/watch?v=Ye9U6DfU33g
(nullement binaire ni totalement naïf sur les pouvoirs qui commandent et bénéficient des recherches de ces aventuriers aux ordres)

Channy trab’ time

Les autres derrière qui gueulaient, c’était juste insupportable. En mode Pedro Almodovar style, euh non narcos à la Pablo Escobar haha. Leur ai dit « chut ». Coup de pied au cul et hurlements en représailles. Une nana parisienne bourgeoise l’a joué atteinte à son intégrité et business. Sa copine sud américaine à la voix de boeuf à protéger. Les emmerde. Sacre de ma Maman, sa mémoire. Réel. Les moustachus ont continué de beugler comme des abrutis, sous dose, me nargant, vexés. Manque de bol pour eux, en communion avec l’au delà, et un temps passé.