Ainsi rompre la solitude de mes tourments…
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Comme dans Voyage au bout de l’enfer, les personnes, de l’intime familial, disponibles et encore là (je voulais élargir ce premier cercle à quelques amis), revivent et partagent la tristesse, à la maison.
Avec quelques victuailles ci ou là, que j’ai plaisir aussi à amener, de la cuisine, la parole parfois éteinte.
Avant de chanter, tous ensemble, les plus tardifs, pour affronter la solitude et l’absence, ce départ de Maman.
C’est le moment de composer avec les conflits récents, comme anciens, les dépasser. Et trouver la force de rire un peu. Cette joie, avec les grands enfants maintenant, qui donne du sens à la vie, et que notre mère voulait pour nous.
Inquiet pour Papa, nous avons pris l’air ensemble, bravant le froid, sa respiration, car il est lui, isolé parfois, dans ce huis clos du couple défunt.
Le début de la torpeur, comme une libération d’après la maladie, longue et envahissante pour leurs liens.
La solitude, de la perte de ma mère qui vient. Comme abandonné. Orphelin. Un sentiment à repousser au plus loin.