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23 novembre 2013 – 01:50

J’ai fait quelques examens début 2013. Après les avoir repoussé de mon esprit, étant relativement jeune, puis finalement demandé malgré tout.

J’avais cette inquiétude, et prudence en tête depuis quelque temps. Une forme de prévention, nécessaire, vu le contexte familial, déjà beaucoup trop fragilisé par la maladie, successivement.

Des « facteurs à risque », comme disent les spécialistes froidement, un « foyer pathogène » indéniable, donc sensible.

Ma grand mère maternelle d’abord, en mémoire. Sans remonter évidemment plus loin la nécrologie familiale (aucunement l’envie), m’arrêtant donc à ce qui a concerné directement les miens.

Ainsi frappée dans mon plus jeune âge par le cancer du sein. A une époque effectivement où les progrès médicaux n’étaient pas encore assez avancés en ce domaine. Ce qui a bouleversé la vie de ma famille.

Et ma mère, malade à son tour, depuis 5 ans et plus. Ce que nous redoutions de longue date (sans toujours le formuler, bien évidemment). A l’issue fatale de surcroit.

Un diagnostic trop clair. Comme un couperet, sans retour possible, précisé il y a 2 ans, par les professionnels de la santé. Ceux sollicités à proximité, ou relativement réputés, assurant son suivi médical.

Une angoisse profonde, dévastatrice, vivant les un(e)s les autres comme nous pouvions, avec ce constat extrêmement difficile, à fortiori.

Cela dit, Maman restait toujours très positive pour les siens, et elle même. Une force incroyable. Et ceci sans que les équipes médicales n’aient finalement jamais trouvé l’organe source de ses métastases.

Peut-être celui déjà enlevé, je ne sais. Ce qui est resté hypothétique (sauf erreur).

Dans ce contexte déjà grave, elle n’a vraiment pas eu de « chance ». Une autre ablation eu lieu, d’un rein, celle-ci inutile, il n’y a pas si longtemps, exécutée sur un mauvais signe : une « tache » confondante en IMR. Donc pour rien !

Et enfin, deux déshydratations, dernièrement (sans rentrer dans les détails), sur d’inappropriées prescriptions et absence de contrôle médical strict, constatés, ayant accéléré sa fin de vie.

De quoi bien irriter nos nerfs, au bas mot ; sans parler de nouveau ici de certaines perturbations autour, qu’il a fallu gérer en urgence.

J’ai imaginé (certainement pas le seul) d’autres oncologues possibles, de par le monde, sans être en mesure d’imposer ce type de choix, car bousculant les traitements.

Et une contrainte de plus quant aux transports, à la fatigue, ou à la vie tout court. Une responsabilité délicate vraiment. Malheureusement…

Ainsi, j’ai « pu » (un bien grand mot) me sentir concerné progressivement par tout danger similaire mesurable ou décelable chez moi, et de façon précoce.

Heureusement, comme attendu, les échographies m’ont rassuré sur l’état de mes organes passés en revue.

J’irai cela dit certainement faire séquencer mon génotype, en avoir la composition. De quoi prévoir l’avenir un peu mieux, vis à vis des risques de contracter telle ou telle maladie. Si tant est que j’en ai les moyens.

Et peut-être même essayer au plus vite de bénéficier d’autres technologies nouvelles, les dernières avancées en la matière, pour mes proches et moi-même.

Comme j’y ai pensé trop tardivement pour ma Maman. N’ayant obtenu ces informations que récemment, notamment via mes lectures sur le net. Une veille permanente de tout un chacun(e), rien de plus.

En septembre dernier, j’ai alors évoqué avec l’un des médecins disponible de la clinique, en rendez-vous, pas le meilleur malheureusement (et c’est un faible mot), les prélèvements, possibles, de cellules saines, afin de les implanter plus tard, là où le matériel génétique déraille.

Elle m’a confirmé que le stade de la maladie était trop avancé chez ma mère, pour contrer de la sorte le mal qui la condamnait.

Maintenant, s’il nous arrivait telles complications physiques (ce qui est assez probable en notre époque, bien mal nous en faut), avoir en amont prévu les meilleurs solutions, dont celles-ci aurait de quoi rassurer un minimum.

Et sans obsession manifeste, ne souhaitant à personne d’être hypochondriaque, pas plus de le devenir.